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LE JOURNAL DE HERBERT LEONAS
Description
Plus petit qu'un grimoire, le journal avait été fabriqué pour être facilement transporté. Il mesure environ 30 cm de haut pour 20 cm de large. Les pages sont faite d'un cuir qui résiste bien à l'eau et au feu, le même type de pages qu'on trouve dans les grimoire des mages. La couverture est goudronnée pour la rendre étanche et fermée par une large sangle de cuir passant dans une boucle. Sa surface noir et irrégulière a quelque chose d'inquiétant.
Il ne porte aucun titre.
Résumé
Herbert Leonas était chevalier de l'ordre de ??? et conseiller de l'Empereur Dieter IV pour les question juridiques.
Il rapporte, dans ce journal, l'inquiétude qui l'a envahit après une décision de son Empereur : en 2415, Dieter IV utilise un litige mineur entre le Reikland et le Wissenland pour faire transférer la propriété de Grissenwald, et des terres qui en dépendent, de la province du Wissenland à celle du Reikland. Il prétend que cela mettra fin à la contrebande sur le Reik (contournant Grissenwald par la terre pour éviter de payer les taxes d'importations dans le Wissenland) en déplaçant le péage à Nuln.
Mais Herbert Leonas sait le Comte Wilhem, prince du Reikland, a offert de nombreux cadeaux à l'Empereur doré pour obtenir ce traité. Le prince s'assure ainsi que le Reikland borde le Reik depuis Marienburg quasiement jusqu'à Nuln, sur toute la partie du fleuve qui est navigable pour les navires. Le contrôle du commerce et des droits de péages sur la principale artère commerciale de l'Empire vaut bien quelques cadeaux.
L'auteur explique également que la cité de Nuln percevra des taxes plus importantes et qu'une partie des richesses de la ville est utilisée pour entretenir le cadre de vie de la cours impériale. De plus, le comte qui dirige Grissenwald reste inféodé à la famille von Krieglitz-Unfäriger, dont est issu l'Empereur, et le comte devra continuer à verser une dime à son seigneur.
Dieter IV sera donc gagnant sur plusieurs plans, à titre personnel, grâce à cette cession. Et l'auteur s'inquiète que cela ne soit contraire aux lois mises en place par Magnus le Pieux. Son Empereur refusant de l'écouter, il consigne tous les faits dont il a connaissance à ce sujet, pour que la postérité puisse juger cette décision si elle s'avérait néfaste pour l'Empire.