Jour 1 d'une nouvelle vie.
Tirage :
- 2Ca : Animal à manger, dangereux
- 8Ca : Village, soleil se couche
- VCa : 1 arme
- 5T : mécanisme endommagé
- 3P : escalier intact
Je laisse la décharge derrière moi et je pars avec B3. Aucun regret, les réponses se trouvent ailleurs.
Ca fait plusieurs heures que je marche en suivant le mur et je viens de trouver une montagne creuse. Il y a un énorme mécanisme à l'intérieur. Il lui manque quelques pièces, surement parties à la Décharge. Avec un peu de temps, je devrais pouvoir le réparer, mais pour l'instant j'ai faim. Je vais marcher encore un peu pour trouver le village dont j'ai entendu parler.
Je suis arrivé au village à la tombée de la nuit. I est défendu par une palissage et la porte était fermé, mais j'ai entendu des voix alors j'ai crié ! Quelqu'un a fini par me répondre, mais il a refusé de rouvrir la porte, de peur de laisser entrer La Bête ! J'ai eu beau insisté, rien à faire…
Alors j'attends la bête. Si je veux voyager, il va surement falloir que je me défende face à des Beffroy, alors ça semble être une bonne idée de m'entrainer avec un gros animal. Et je suis curieux de voir ce qui effraie autant ces pauvres paysans.
Je n'ai pas était déçu !
Un corps couvert de plumes, soutenu par deux vilaines pates jaunes, un cou terminé par une petite tête pourvue d'un bec tranchant te de deux petits yeux rouges et vicieux. Le tout pour un total de cinq mètres de haut !!!
Je m'étais caché dans un fourret pour pouvoir l'observer avant de passer à l'offensive et j'ai pu la voir se précipiter vers la palissade et agiter deux petites ailes ridicules sans réussir à passer par dessus. Frustrée, elle a fait quelques pas de chaque côté et elle a attaqué la palissade avec son bec sans réussir à passer. Je l'ai alors vu s'attaquer à un champs de citrichaux, son bec s'abattant comme l'éclair avant d'arracher les légumes sans efforts.
Je décidais alors de passer à l'attaque en me tenant loin de son bec mortel. Je me concentrais un instant pour ordonner à B3 de détourner son attention et, pendant qu'il faisait claquer ses mandibules et vrombir ses meules, je passais derrière la Bête pour lui trancher une patte. Ma lame acérée passe à travers le cuir et l'os plus facilement que je ne l'aurais cru et la bête s'effondra en poussant d'horrible cri. Je lui tranchait alors la tête et les cris cessèrent, mais le corps continuait à s'agiter come s'il voulait courir.
Alertés par les cris, les villageois avaient fini par ouvrir leur porte et ils sortaient maintenant pour examiner l'objet de leurs cauchemars. D'abord circonspects, ils se sont mis à hurler de joie quand le corps s'est immobilisé. Ils m'ont chaleureusement félicité avant de m'offrir à manger pendant que tout les villageois se mettaient au travail pour plumer et découpé l'animal en vue d'un festin organisé demain en mon honneur.
Ca me fait bizarre d'être traité comme un héros, alors qu'à la Décharges, j'étais toujours le raté. Trop petit. Trop Curieux. Incapable de faire comme tout le monde. Je me sens fier de moi, heureux de ce que j'ai fait, mais en même temps je me demande si je mérite vraiment toutes ces louanges… Je n'ai fait que donné deux coups d'épée… Avec un peu de courage, tout le monde peut en faire autant. Ou alors, j'ai vraiment eu raison de partir.
Oui, c'était ce qu'il fallait faire. Et je vais continuer à avancer.