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L'Aventure, jour 2

Jour 1,

Alors que nous marchions vers le site de construction, je discutais avec Rutger Reuter et Reiko pour être certaine d'avoir bien saisi la situation. Trois familles d'Ubersriek se sont associées pour bâtir une manufacture mue par un moulin sur les rives du lac de Grausee, sur une terre que les autochtones évitent. Rutger Reuter et Johanna Stiegler représentent leur familles respectives et la troisième famille ne semble pas être représentée sur le chantier. Il faut dire qu'elle a quelques soucis, les agents de l'Empereur ayant constaté qu'il peut venir de mauvaises idées aux gens qui cumulent le pouvoir économique et un pouvoir législatif. Leur bien auraient été saisis et Herr Reuter s'inquiète du retard que prend leur participation financière. En tout cas, les associés espèrent que ce projet leur permettra de devenir encore plus riche, me rappelant que les humains partagent avec les nains cette passion pour l'or.

Nous sommes arrivés au campement à la tombée de la nuit. Le brouillard nous laissait entrevoir quelques roulottes strygannies, l'ébauche du chantier et une grande tente aux couleurs de la famille Reuter. Nous avons rencontré le responsable du chantier, un nain répondant un nom de Thulgrim Nadrinsson. Il nous a fait un assez bon accueil et Herr Reuter lui a dit de me conduire à Frau Striegler pour qu'elle nous verse une prime, suite aux dérangements qui ont affecté la fin de notre trajet. L'octroie de cette prime n'a pas semblé être du goût de cette femme au caractère ombrageux et qui a visiblement un profond mépris pour son associé. Après s'être emportée, elle est devenue tout sourire pour m'assurer que, quoique Herr Reuter nous propose, elle nous paierai le double !

Quelle étrange façon de faire. Elle affirme pouvoir doubler une offre qui n'existe pas encore pour des taches dont nous ne savons rien… Voulait-elle me dire que c'était elle qui dirigeait, et pas son associé ? Il est vrai qu'elle l'a traité d'imbécile… Mais pourquoi ces formulations alambiquées ? Tient-elle a entretenir une aura de mystère ? C'est un peu comme cet homme qui est sorti de sa roulotte et qui semblait vouloir se fondre dans les ombres. Il n'y a guère de façon plus visible de montrer qu'on ne veut pas être vu…


Jour 2,

Cette nuit, nous avons dormi sous une tente, à même le sol ! C'était affreusement inconfortable, et en même temps, tellement excitant ! C'est peut-être pour ça que mon sommeil a était troublé par d'étranges cauchemars, trop de stimuli en une seule journée.

En tout cas, le matin a apporté suffisamment de lumière pour que nous puissions découvrir le chantier, même si le brouillard refusait de se lever. Les fondations étaient en train d'être creusée près de la berge, mais elles étaient pleine d'eau. Vous comprendrez que j'ai été très surprise de constater qu'un chantier menait par un nain partait aussi mal et j'étais curieuse de savoir ce qu'il avait prévu pour résoudre le problème.

Mais nous n'eûmes pas le temps d'en parler : Thulgrim avait beaucoup à faire et on nous demandait de faire notre possible pour motiver les Stryganis. En discutant avec eux, j'appris qu'ils considéraient ce lieux comme maudit, en particulier un cercle de pierre situé juste en dehors du camp. Si ce peuple semble particulièrement superstitieux, je me dit à moi même qu'il ne faut jamais écarter la possibilité qu'une légende soit bâtie sur un fond de vérité. Je menais donc mes compagnons jusqu'à ce cercle de pierres pour tenter de déterminer le danger qu'il pouvait représenter.

Le cercle était constitué de six pierres couvertes de lichen, entourant un pilier hexagonal, mesurant presque trois mètre de haut. Ce pilier concentrait une forte quantité d'énergie magique et il portait des traces d'inscriptions si usées qu'elles étaient indéchiffrables. En creusant un peu le sol, autour du monolithe, j'ai pu faire apparaitre de nouvelles inscriptions, mieux préservées, ainsi que des panneaux portant des bas reliefs qui semblaient raconter une histoire, malheureusement incomplète. Les inscriptions avaient étaient faite en utilisant une langue proche du Magick, mais plus ancienne. Il faudra absolument que je demande à des érudits qu'elle est l'histoire de cette langue ! En tout cas, ce que j'ai pu déchiffré m'a permis de comprendre que cet Ogham avait était dressé environ un siècle avant la fondation de l'Empire, par une race non humaine, des Fimirs il me semble.

Malheureusement, l'érosion avait emporté l'essentiel du savoir inscrit sur cette colonne, et je n'arrivais pas à savoir si elle avait était dressée pour honorer une créature destructrice ou pour l'éloigner des lieux. A moins que ce n'est était pour la sceller magiquement? Ou pour l'attirer? Finalement, tout ce que je sais, c'est que la magie concentrée était néfaste, nous avons donc décidé de retirer la pierre et de l'immerger dans le lac. J'espère encore que c'était la bonne décision… Les brumes se sont dissipées presque aussitôt et l'ambiance a été plus légère sur chantier, mais j'ai l'impression d'avoir joué avec une puissance que je ne comprends toujours pas.

Mais les ouvriers sont en train d'organiser une soirée festive pour célébrer la disparition du mauvais œil et je vais les rejoindre. L'un d'eux emportera cette lettre demain et j'espère que ces quelques pages vous parviendront bientôt.

Mon bras me fait toujours souffrir.

Je vous embrasse tendrement, de même que père.

Ulyah, l'aventurière.


Jour 3

Ma très chère mère, aube de ma vie,

Quelle journée !

Ce matin nous avons appris que Herr Reuter avait disparu, puis nous avons retrouvé son corps sur les berges du lac. Il lui manquait le bras droit.

Nous avons suivi des traces de pas, depuis son cadavre jusqu'à un marais embrumé. Des traces étranges, des pieds nues, avec trois doigts griffus. J'ai pensé aux Fimirs de l'Ogham.

Une fois dans le brouillard, nous sommes tombés sur 3 hommes qui semblaient pressés de quitter le marais. Ils avaient, sur le dos, des sacs encombrants dont dépassaient des tiges de bois. Les sacs étaient mouillées, de la boue semblait couler de l'intérieur. En les voyants, j'ai réalisé qu'ils pouvaient contenir les “pieds” dont nous suivions les traces depuis le lieu du meurtre. J'ai fait par de ma théorie à mes compagnons et nous allions les interroger quand un basilic a surgit derrière eux ! Un basilic mère ! Enorme! Vert! Avec ces six pattes et ses yeux mortels!

Je pensais que nous allions faire front commun face à ce monstre, mais les trois inconnues se sont enfuis !

N'écoutant que leur courage, Gnoldok et Erika se sont jetés sur la bête pendant que j'utilisais ma magie pour l'affaiblir. Gribit, quant à elle, tenait mon grimoire que mon bras en écharpe m'empêchait de manipuler. Le combat fût long et terrible, mes deux braves compagnons n'en sortirent pas indemnes, mais nous finîmes par vaincre la créature!

Quel combat! Mère, je ne m'étais jamais sentie en danger de cette façon. La magie que je maîtrise aujourd'hui semble bien dérisoire à côté de la force brute d'un tel monstre. Une fois que toute trace d'agressivité eu disparue de son regard, nous avons bandé nos blessures et nous sommes reparti vers le campement, à bout de force.

Pourtant, la journée n'était pas finie ! A notre retour, le campement était quasiment vide. Frau Striegler nous dit que Thulgrim a volé sa cassette et que les ouvriers sont partis. Elle nous ordonne de poursuivre le nain et de lui ramené l'argent, nous partons donc à sa poursuite. A la tombé de la nuit, nous retrouvons les strygannis qui nous disent avoir vu Thulgrim quitter cette route pour prendre la direction de Binhaffen. Nous sommes donc reparti dans cette direction en espérant rattraper l'ingénieur durant sa pause nocturne.

Quand nous l'avons rejoint, Thulgrim n'a pas nié le vol, mais il nous a expliqué que les familles impliquaient dans le projet du moulin avaient causées la ruine de sa famille en refusant de payer les payer pour leur travail. Il nous a promis que l'argent servirait uniquement à sortir sa femme et ses enfants de la pauvreté dans laquelle ils avaient été jeté et qu'ensuite il laverait son honneur en prêtant le serment des tueurs.

Il m'a semblé sincère et son forfait n'était alors qu'une réparation d'un forfait antérieur. J'ai eu conscience de me substituer à la justice de l'Empire, mais la réparation me semblait inférieur au préjudice subit par la famille Nadrinson et Thulgrim expierait son crime en mourant d'une manière utile. Pourquoi compliquer les choses et les ralentir en impliquant une justice qui attache plus d'importance au status social qu'au respect des lois.

Nous avons tous étaient d'accord pour que Thulgrim poursuive sa route et nous sommes à présent dans une auberge, à prendre une longue journée de repos après tous ses évènements. Je ferais partit ce courrier demain matin et j'espère qu'il vous montrera que j'étais réellement prête à partir à l'aventure, le doyen du collège a bien fait d'insister.

Dans l'attente de vous revoir , je vous embrasse très fort.

Ulyah l'aventurière


La suite...

personnages/jdr/warhammer/ulyah/journal_de_campagne/session2.txt · Dernière modification : 2024/11/10 18:25 de luc